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Restrictions TET au Québec : lancer un projet robotique rapidement

Rédigé par Revtech Systèmes | Sep 4, 2025 1:34:12 PM

Contexte critique : restrictions sur les TET et rareté structurelle de main-d’œuvre

Les nouvelles restrictions fédérales sur l’embauche de travailleurs étrangers temporaires (TET), annoncées au printemps 2025, touchent durement plusieurs régions manufacturières du Québec, dont la Chaudière-Appalaches. Les employeurs de la région craignent des pertes importantes en production, en compétitivité et en stabilité des opérations. (Source)

Dans ce contexte, le statu quo n’est plus une option. Les entreprises doivent accélérer leur réflexion sur l’automatisation, non pas comme un projet à long terme, mais comme un levier immédiat de résilience.

Identifier les goulots de production liés à la main-d’œuvre

Première étape : dresser une cartographie des postes à haut risque de rupture. Avant de penser à la technologie, il faut cibler les zones de vulnérabilité opérationnelle :

  • Postes dépendants de TET ou en rotation élevée
  • Tâches manuelles non ergonomiques ou à forte pénibilité
  • Opérations critiques dont l’arrêt entraîne une perte de production

En Chaudière-Appalaches par exemple, plusieurs entreprises du secteur bois, métal et transformation alimentaire rapportent une dépendance de plus de 20 % à la main-d’œuvre étrangère. Ce sont souvent des postes de manutention, tri, alimentation de machines ou emballage.

Choisir une approche modulaire et progressive

Il n’est pas nécessaire d’automatiser toute une cellule de production dès le départ. Une stratégie gagnante consiste à :

  • Automatiser une tâche à la fois (ex. : dépalettisation seulement, ou alimentation de presse seulement)
  • Prioriser les postes simples avec répétabilité élevée
  • Cibler les tâches ayant un ROI clair (coûts de main-d’œuvre élevés, temps de cycle constants)

La robotique collaborative (cobots) ou les solutions préconfigurées (ex. : Rapid Tending) permettent de limiter les interruptions et de s’adapter aux espaces restreints.

Construire un échéancier réaliste : de l’idée à la production

Voici un exemple d’échéancier type pour un projet bien cadré, mené avec un client :

Phase Durée estimée
Analyse et validation 2 à 4 semaines
Conception technique 3 à 5 semaines
Fabrication et programmation 4 à 6 semaines
Installation et tests 2 à 4 semaines
Formation et démarrage 1 semaine

Mais ces délais peuvent varier selon la complexité, la disponibilité de l’équipement, ou les subventions à intégrer dans le montage financier.

Financement du projet

Même dans un contexte d’urgence, plusieurs programmes gouvernementaux permettent de couvrir une part importante des investissements :

  • Programme ESSOR (Investissement Québec)
  • PSCE (Plan de soutien à la compétitivité des entreprises)
  • Crédit d’impôt à l’investissement

Revtech Systèmes vous accompagne en préparant une soumission qui s’intègre aux exigences du programme. Cette approche augmente vos chances d’approbation rapide et vous aide à maximiser les montants obtenus.

Mesurer l’impact dès la phase 1

Il est essentiel de documenter les résultats dès les premières semaines suivant le déploiement :

  • Temps de cycle
  • Réduction du recours à la main-d’œuvre
  • Diminution des blessures ou douleurs musculosquelettiques
  • Amélioration de la qualité ou réduction des rejets

Ces indicateurs permettent de justifier l’élargissement du projet à d’autres postes.

L’automatisation comme bouclier stratégique

Les entreprises qui réussiront à s’adapter ne seront pas celles qui investissent le plus, mais celles qui agissent vite et intelligemment, en ciblant les bons postes et en collaborant avec les bons partenaires.

FAQ – Automatiser en quelques mois

1. Mon entreprise est en région et a peu d’ingénierie interne. Est-ce possible quand même?
Oui. Les intégrateurs comme Revtech Systèmes prennent en charge toutes les étapes, de l’analyse jusqu’au démarrage.

2. Est-ce que toutes les lignes de production peuvent être automatisées?
Non. Mais plusieurs postes critiques peuvent être robotisés de manière partielle ou progressive.

3. Quel budget faut-il prévoir pour un premier projet?
Entre 100 000 $ et 350 000 $ pour un projet modulaire bien ciblé, avant subventions.

4. Peut-on faire financer une partie par le gouvernement?
Oui. Plusieurs programmes peuvent couvrir entre 30 % et 70 % du projet, selon votre situation.

5. Pourquoi agir maintenant?
Parce que les pénuries de main-d’œuvre vont s’accentuer cet automne, et que les délais de livraison des équipements robotisés sont souvent de plusieurs semaines. Agir tôt, c’est sécuriser vos opérations.