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Un cri d'alarme pour la productivité canadienne - Carolyn Rogers

La première sous-gouverneure de la banque centrale, Carolyn Rogers

Dans un discours prononcé le 25 mars dernier, la première sous-gouverneure de la banque centrale, Carolyn Rogers, a appelé à agir face au « piètre bilan de la productivité au Canada, un problème qui dure depuis trop longtemps ». L'appel urgent de la Banque du Canada à une augmentation de la productivité sonne comme une alarme pour les entreprises canadiennes.

Le constat est clair: la croissance économique du Canada est freinée par une productivité stagnante. Mme Rogers, première sous-gouverneure de la Banque du Canada, a mis en lumière la situation alarmante: "le niveau de productivité du secteur des entreprises au Canada reste à peu près le même qu'il y a sept ans".

Le retard du Canada en matière d'investissement

Le problème est clair : le Canada accuse un retard important en matière d'investissement dans les machines, l'équipement et la propriété intellectuelle. Comparé à d'autres pays, notre pays est à la traîne en termes de productivité du travail.

Conséquences d'une faible productivité

Une faible productivité a des effets néfastes sur l'économie. Elle limite la croissance, freine la création d'emplois et restreint la hausse des salaires. Pire encore, elle exacerbe l'inflation, car les entreprises doivent augmenter les prix pour compenser leurs coûts accrus.

Investir dans l'innovation et l'automatisation

Heureusement, des solutions existent. Revtech Systèmes, en tant que leader en intégration robotique et automatisation, prône l'investissement dans les technologies de pointe. L'automatisation des tâches répétitives et l'utilisation des données (intelligence artificielle) peuvent stimuler la productivité de manière significative.

Miser sur la formation et l'éducation

L'autre pilier de la croissance réside dans l'éducation et la formation. Il est essentiel de s'assurer que les travailleurs canadiens possèdent les compétences nécessaires pour répondre aux exigences du marché du travail en constante évolution. Des programmes de formation axés sur les technologies numériques et l'innovation sont essentiels pour combler le fossé de compétences.

Un environnement commercial plus compétitif

Enfin, un environnement commercial plus favorable à l'innovation et à l'entrepreneuriat est crucial. Encourager la concurrence et simplifier les réglementations peuvent stimuler la croissance et la création d'emplois, contribuant ainsi à une meilleure performance économique globale. Le message de la Banque du Canada est clair : la productivité est la clé pour contrer l'inflation et garantir une croissance économique durable. En investissant dans l'innovation, l'éducation et en favorisant un environnement commercial plus compétitif, le Canada peut relever le défi et se positionner comme un leader dans l'économie mondiale de demain.

 

Source : La Presse.ca
Photo : Sean Kilpatrick, La presse canadienne